JOURNAL DE SAÔNE ET LOIRE
Troisième victoire consécutive de Chalon (14-3 devant Vienne).
Leo-Lagrange redevient une citadelle imprenable
Comme devant Mâcon, une bagarre générale a émaillé le match de ce samedi face à Vienne.
Lorsque Chalon trébuche le 25 novembre dernier face à Lille (18-16) au stade Léo-Lagrange, une défaite qui met fin à 30 mois d’invincibilité en compétition officielle, on se dit qu’il ne s’agit de là que le fruit du hasard. Ou plutôt de la non décision de l’arbitre d’accorder la pénalité salvatrice dans les ultimes secondes. Le 9 décembre pourtant, Chalon cale de nouveau, cette fois, plus surprenant, contre Saint-Etienne (34-32). « Une défaite catastrophique » nous confiait à l’époque Eric Catinot, le manager chalonnais.
Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts, la trêve ayant fait son œuvre. « Les gars ont bossé pendant leurs vacances. L’état d’esprit a changé » indiquait dans les vestiaires ce samedi Julien Frier, qui sait lui de quoi il parle en tant qu’ancien capitaine de Bourgoin (Top 14). Et l’effet est immédiat. Les deux rendez-vous à Léo-Lagrange sont négociés à la perfection. Succès devant Chalon (16-10), et récidive face à Vienne (14-3). Avec à chaque fois un frottement général toujours à l’avantage des hommes de Catinot. « On fait corps, personne ne veut reculer. Cela prouve le nouvel état d’esprit qui s’est installé dans ce groupe. Perdre contre Saint-Etienne a été un crève-cœur, maintenant, on est uni et cela fait du bien au mental » reconnaissait samedi le 2 e ligne Arnaud Frabboni, exclu dès la 13 e minute sur carton rouge après la bagarre générale. « Je suis à côté du juge de touche donc c’est moi qui prends, logique » souriait-il.
Les Tango ont donc retenu la leçon de la fin 2012. Le prochain rendez-vous à Léo-Lagrange est fixé au 3 mars avec la venue d’un certain Bourg.